• « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre. »

    -Baruch Spinoza

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  • « Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit. »

    -Gaston Bachelard

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  • « Si tu penses comme moi, tu es mon frère. Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère, car tu m'ouvres un autre monde. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. »

    -René Char

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  • « Il faudrait toujours chercher à comprendre notre prochain. Si nous existons, il faut admettre que, lui aussi, il existe. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit. »

    -René Char

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  • « Le problème avec les experts, c’est qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils ignorent. »

    -Nassim Nicholas Taleb

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  • « Sois à l'écoute, disait-on dans la vieille Afrique, tout parle, tout est parole, tout cherche à nous communiquer une connaissance.»

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Les modes simplificateurs de connaissance mutilent plus qu'ils n'expriment les réalités ou les phénomènes dont ils rendent compte. »

    -Edgar Morin

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  • Titre de la diapositive« Soyez toujours vigilants, demandez des comptes au gouvernement, luttez pour la paix et la justice. »

    -Nelson Mandela

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  • « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament. »

    -Thomas Sankara

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  • « Rendre compliquées les choses simples est à la portée de tout le monde. La créativité, c'est rendre simple les choses compliquées. »

    -Charles Mingus

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  • « Quand vous faites quelque chose, sachez que vous aurez contre vous ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voudraient faire le contraire, et la grande majorité de ceux qui ne feraient rien. »

    -Confucius 

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DRC_"I am all about formality": a bottom-up analysis of local justice practices in two provinces of the DRC

« Je suis tout ce qu’il y a de plus formel » : analyse par le bas des pratiques de justice locale dans deux provinces de la RDC

Article académique
Marcel Wetsh’okonda Koso, Ladislas de Coster, Janvier Koko Kirusha & Julien Moriceau 
Publié par le journal Conjonctures de l’Afrique centrale

Les tribunaux sont largement critiqués pour leur coût, leur lenteur, leur complexité, etc. Depuis quelques décennies, le système judiciaire promeut d'autres méthodes censées permettre un accès plus souple à la justice, comme la médiation et la conciliation. Ces modes de résolution des conflits, qui existent depuis longtemps et dans toutes les sociétés, sont regroupés sous la nouvelle appellation de « modes alternatifs de résolution des conflits ». En Afrique sub-saharienne, elles sont utilisées depuis de nombreuses années et font l'objet d'une promotion et d'une appropriation intensive par les acteurs de l'aide au développement. Parmi les arguments avancés pour justifier leur développement figure l'opportunité de redécouvrir les formes de justice précoloniales mises à l’écart pendant la colonisation et les premières décennies des indépendances.    

Le contexte de la République démocratique du Congo (RDC) semble propice au développement d'une justice dite alternative : le pays est immense, la présence des acteurs judiciaires est limitée, et les pratiques de justice dite traditionnelles ont toujours été vivantes. Cet article propose une approche " bottom-up " avec les acteurs locaux pour saisir la réalité des pratiques de justice locale en RDC et les perceptions de ces acteurs. L'étude adopte une approche transversale en ciblant deux terrains dans des zones reculées du pays : les provinces du Kongo-Central et du Kasaï-Central. L'objectif de l’étude était de comprendre les points de convergence et de divergence des pratiques locales ainsi que d'en identifier les caractéristiques communes. Elle a donc permis :   

1. Observer une préférence incontestée pour la justice des cours et tribunaux par les acteurs judiciaires eux-mêmes, alors que les acteurs locaux de la justice (tels que les chefs) sont reconnus par l'État.  

2. Le terme de " justice informelle " ne correspond pas à la réalité qu'il est censé décrire, et semble dangereux, dans la mesure où il renvoie à des idéaux standards qui relèvent davantage de représentations dénigrantes que d'une analyse neutre et minutieuse de la réalité des pratiques.  

3. Les cours et tribunaux incluent de nombreuses pratiques informelles notamment dans les paiements d'honoraires et créent de l'incertitude. La préférence des législateurs pour les cours et tribunaux par rapport à la justice de proximité semble en conséquence avoir eu des effets négatifs sur l'accès de la population à la justice. 


Les mécanismes de justice "informels" et l'importance qu'ils offrent aux communautés et à l'accès à la justice ne peuvent être sous-estimés. En fin, il est nécessaire que les cours et tribunaux judiciaires ainsi que les chefs locaux et traditionnels trouvent un équilibre entre eux afin d'atteindre un plus grand niveau d'accès à la justice pour la population. 

Pour lire l'article, consultez le lien ci-joint. 
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