Selon des données récentes, plus de 5 millions de personnes dans le monde n'ont pas d'accès efficace à la justice. Les dysfonctionnements des systèmes judiciaires étatiques, la fragilité de l'État de droit et les conflits persistants entravent considérablement la mise en place d’un Etat de droit et un accès à la justice pour tous. L’État de droit est pourtant indispensable à  la sécurité des citoyens, à la fin de l'impunité et à la redevabilité de l’État envers la population. L’empowerment juridique de la population ainsi que la reconnaissance et promotion des formes de justice locales (médiation, justice dite « traditionnelle » ou « informelle ») sont également indissociables du développement de l’état de droit, particulièrement dans des situation de pluralisme juridique. 

INANGA fournit des expertises afin de faciliter les processus de réforme de la justice, de  justice transitionnelle, de la lutte contre la corruption et de protection des droits humains. Au travers des recherches, évaluations et appuis aux institutions de justices et à la société civile, nous contribuons à ce que les besoins de justice de chaque personne (y compris celles appartenant aux groupes en situation de vulnérabilité) soient satisfaits. INANGA s’est notamment spécialisée dans la conduite d’études de perception de la  population en matière de justice, de résolution des conflits et de sécurité  ainsi que dans les mécanismes de justice locaux et les modes alternatifs de résolution des conflits (MARC). INANGA participe également à des projets visant à renforcer les capacités des organisations de la société civile à documentater des cas de violation des droits humains. 

Par exemple, les consultants d'INANGA ont, ente 2017 et 2021, aidé le Ministère de la Justice de la RDC à mettre en œuvre la réforme du secteur de la justice. Ce projet ambitieux, en collaboration avec la Délégation de l'Union Européenne, consistait à soutenir la mise en place d'un système de statistiques judiciaires en RDC, à suivre la mise en œuvre du plan d'action pour le secteur de la justice, à développer les compétences du personnel et des cadres du Ministère de la Justice, à coordonner le soutien au secteur de la justice par les partenaires internationaux du développement et les institutions de financement, à améliorer la connaissance des bonnes pratiques et de la gestion.