• « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre. »

    -Baruch Spinoza

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  • « Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit. »

    -Gaston Bachelard

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  • « Si tu penses comme moi, tu es mon frère. Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère, car tu m'ouvres un autre monde. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant. »

    -René Char

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  • « Il faudrait toujours chercher à comprendre notre prochain. Si nous existons, il faut admettre que, lui aussi, il existe. »

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit. »

    -René Char

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  • « Le problème avec les experts, c’est qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils ignorent. »

    -Nassim Nicholas Taleb

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  • « Sois à l'écoute, disait-on dans la vieille Afrique, tout parle, tout est parole, tout cherche à nous communiquer une connaissance.»

    -Amadou Hampâté Bâ

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  • « Les modes simplificateurs de connaissance mutilent plus qu'ils n'expriment les réalités ou les phénomènes dont ils rendent compte. »

    -Edgar Morin

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  • Titre de la diapositive« Soyez toujours vigilants, demandez des comptes au gouvernement, luttez pour la paix et la justice. »

    -Nelson Mandela

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  • « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament. »

    -Thomas Sankara

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  • « Rendre compliquées les choses simples est à la portée de tout le monde. La créativité, c'est rendre simple les choses compliquées. »

    -Charles Mingus

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  • « Quand vous faites quelque chose, sachez que vous aurez contre vous ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voudraient faire le contraire, et la grande majorité de ceux qui ne feraient rien. »

    -Confucius 

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CAR_"Woe to the lonely man": Corruption in the penal system in Bangui, Central African Republic

« Malheur à l’homme seul » : La corruption dans la chaîne pénale à Bangui, en République centrafricaine

Évaluation externe
Ladislas de Coster, Cheyanne Scharbatke-Church & Kiely Barnard-Webster
Réalisé pour le CDA Collaborative Learning Projects

Les programmes de réforme du système de justice pénale en République centrafricaine (RCA) ignorent le rôle de la corruption comme facteur de dysfonctionnement du secteur de la justice. Néanmoins, en ne s’attaquant pas à l'abus de pouvoir à des fins personnelles par les acteurs du système, les objectifs de la réforme préconisée par la communauté internationale ne sont pas réalisables. Certains aspects de ces programmes semblent même alimenter le système de corruption plutôt que d'assainir le secteur judiciaire. Le projet Corruption, Légitimité et Justice a mené 115 entretiens d'informateurs clés, qu’ils soient acteurs de la chaîne pénale, citoyens ou membres de la communauté internationale à Bangui en juillet 2017. Il vise à contribuer à la formulation d'un programme de lutte contre la corruption plus efficace. Il met dès lors en évidence qu'injecter plus de ressources financières dans la chaîne pénale conduit à distribuer plus de biens et de récompenses aux mêmes bénéficiaires de la corruption. En conséquence, si la communauté internationale souhaite une véritable réforme en RCA, il est nécessaire de procéder à une refonte complète des programmes de réforme de la chaîne pénale. La volonté de penser et de travailler politiquement est essentielle pour obtenir un réel changement dans ce contexte. Les principaux bailleurs devraient mettre en œuvre une stratégie intégrée permettant d’atteindre les moteurs de la corruption et ce au plus haut niveau hiérarchique. La théorie démontre que d’aborder des facteurs politiques est en général plus efficace pour créer du changement que les volumes financiers investis ou même la qualité technique des programmes 

L'étude met en lumière les principales conclusions suivantes :   

1. L'extorsion/les pots-de-vin, les faveurs sexuelles, le favoritisme et l'ingérence politique déforment chaque aspect de la chaîne pénale et mettent la justice hors de portée des citoyens ordinaires.  

2. La corruption dans la chaîne pénale est un système alimenté par de multiples facteurs tels que la survie et le leadership corrompu ainsi que les normes sociales qui font de la corruption un choix rationnel.  

3. L'impunité pour le crime et la corruption créent une profonde méfiance à l'égard du système, délégitimisent les institutions étatiques et encouragent les actes de vengeance et la justice populaire.  

4. Le conflit Séléka/anti-Balaka a amplifié la dynamique de la corruption car les acteurs de la chaîne criminelle cherchent à se venger et à récupérer les biens perdus dans un contexte d'érosion des valeurs. 

Pour lire l'étude complète, consultez le lien ci-joint
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